5G : l'Europe en route vers le gigabit mobile

Encore toute jeune et pas encore disponible partout, la 4G a déjà un successeur. Si les opérateurs se sont rapidement adaptés à sa sortie (un peu prématurée), les réseaux ne sont pas encore optimaux. Aujourd’hui, cette norme couvre entre 40 et 60 % de la population française, en fonction des opérateurs (et en occultant les 700 antennes de Free).

Cela n’empêche pas l’Europe de se positionner sur la prochaine mouvance. Le 5G PPP est un partenariat privé-public dont l’objectif va être de définir des standards pour la 5G et ainsi rendre l’Europe concurrentielle sur ce futur dossier. Sur le papier, ce réseau devrait permettre d’atteindre un débit d’1 Gbits (125 Mo/s). Encore une fois, il reste théorique étant donné qu’il faudrait être seul sur l’antenne, à son pied et avec le vent dans le dos pour en profiter et donc télécharger un film de 700 Mo en un peu moins de six secondes, si tenté que le téléphone soit capable de copier les données à la même vitesse. Pour l’instant, on atteint un débit d’écriture de 50 Mo/s sur les smartphones. Ce n’est pas gênant étant donné que la 4G offre au maximum un débit de 150 Mbits, soit un peu moins de 19 Mo/s (seul, au pied de l’antenne, le vent dans le dos).

Le consortium 5G PPP récoltera 700 millions d’euros sur six ans pour mener à bien sa mission. Il est actuellement composé par  Alcatel-Lucent, Ericsson, Huawei, Orange, Telecom Italia, Intel ou encore Thalès. Outre la technique, le consortium est aussi en quête du monopole sur cette nouvelle norme. D’autres acteurs se sont déjà dévoilé comme NTT Docomo, opérateur japonais, qui a exposé sa vision de la 5G lors du CES 2013. Selon lui, elle pourrait arriver rapidement, d’ici 2020.


[Source : Tom's guide]

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