Lenovo : des espions dans ses PC ?

D’après le magazine australien, certains composants utilisés par Lenovo seraient à l’origine de ces problèmes. Les machines qui en sont équipés laisseraient donc une porte ouverte vers les données qu’elles contiennent. Problème, puisqu’il s’agit d’une faille matérielle, il est impossible de la détecter via un logiciel. Le Financial Review va plus loin en expliquant que le BIOS lui-même serait touché par des failles de sécurité.

Pour plus de sécurité, les agences australiennes et anglaises mettraient à l’écart les ordinateurs Lenovo dès lors qu’ils recherchent des machines devant se connecter à des réseaux confidentiels. Ce boycott serait en vigueur depuis 2005, l’année du rachat de la division PC d’IBM par Lenovo.

Depuis cette date, la firme chinoise n’a cessé de croître. Elle est aujourd’hui en passe de devenir le premier constructeur de PC au monde. Le Financial Review avance que c’est depuis cette époque que Lenovo aurait recourt à des pratiques douteuses basées sur les « backdoors ». Le groupe chinois rejoint dès lors Huawei et ZTE, tous deux soupçonnés d’être à la botte du gouvernement chinois.

Suite à l’article du Financial Review, le gouvernement australien a rapidement publié un communiqué indiquant qu’il « n'y a pas d'interdiction sur la société Lenovo ou ses produits informatiques que ce soit pour les machines pour les systèmes classés ou non classés. » Contacté par nos soins, Lenovo déclare que "les rumeurs ont été démenties par le département de la défense en Australie en début de semaine. Nous avons toujours eu des clients dans le secteur publique et des administrations contents de nos produits reconnus comme étant performants, résistants et sûrs." Une position qui ne dément pas non plus les allégations à son sujet.

[Source : Tom'sguide]

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